![]() Méconnu des entreprises, le financement participatif communautaire est un des moyens pour auto-financer ses projets à moyen et long terme. L’Académie Makers de rêves, école d’entrepreneurs et du socio-financement est de passage en Abitibi, afin de démystifier cette pratique émergente au Québec. Souvent vue comme étant une solution adaptée seulement pour les personnes qui vivent avec des maladies, la présidente de l’Académie Makers de rêves dont le siège social est au Québec, Guylaine Beauchemin, explique que le financement participatif, aussi appelé crowdfunding, est accessible à toute sorte de projets. « Au moment de démarrer son projet, il est important d’avoir l’énergie et la motivation nécessaires. Pour réussir sa levée de fonds auprès de ses pairs, de ses clients potentiels ou autres, il est primordial de s’investir dans sa campagne. Qu’il soit de projets professionnels, personnel, associatifs et caritatifs, tous sont susceptibles de réaliser leurs objectifs. En bout de ligne, ce moyen de récolter des fonds permet d’agrandir sa communauté et de faire bénéficier à tous et chacun de réaliser sa récolte de fonds », a-t-elle mentionnée. « En raison que cette solution est peu connue du public, cette stratégie d’obtenir des fonds par le biais de sa foule est plus floue pour certains entrepreneurs. Notre tournée régionale se veut un moyen de présenter les avantages d’utiliser le socio-financement afin de bien préparer les entrepreneurs de projet aux enjeux économiques de la région », précise celle qui utilise cette solution pour auto-financer sa web-télévision. Encouragé par le milieu économique Certaines chambres de commerce au Canada encouragent de plus en plus ses clients à utiliser cette forme économique pour auto-financer leur entreprise. Les centres de développement, les écoles en lancement d’entreprise et les universités informent leur clientèle de cette alternative qui développe une autre forme de pensée. Accompagnement et formation La recette du succès d’une campagne sur une plateforme tel que Crowdfunding International, ce sont les efforts déployés, le sérieux des porteurs de projet dans leurs démarches, la détermination et la persévérance, explique Mme Beauchemin. « Plus tu focalises tes énergies et plus tes retombées seront positives. Si on ajoute l’accompagnement par un chargé de projet de l’Académie, c’est un succès quasi assuré », déclare-t-elle, en spécifiant que l’accompagnement et la formation permettent aux entrepreneurs de projet de bien préparer leur campagne communautaire et d’éviter certains pièges. Mentionnons que l’Académie Makers de rêves est de passage à Val-d’Or, Rouyn et Amos à la fin d’octobre et tout le mois de novembre afin de faire présenter des conférences gratuites et de rencontrer les chambres de commerce et députés de la région. Cette initiative a pour but d’informer et sensibiliser les initiés et néophytes sur cet outil relativement jeune au Québec. Source : LQED |
AuteursGuylaine Beauchemin Archives
Octobre 2017
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